«soleil, crayon de la nature; helium neon, plume invisible», l’installation présente un ensemble d’ampoules de décantation contenant une solution chimique qui goutte sur une plaque de verre photosensible. Sur cette plaque, j’ai capturé les motifs d’interférence d’un faisceau laser hélium-néon, invisible à l’œil nu.​

C’est la performance d’une image saignante : la trace du laser fane puis disparaît. Une fois que tout a été évacué, l’objet n’est plus qu’un carré de verre. Le compte-gouttes marque un rythme, et l’œuvre, répétée dans l’espace, suit cette cadence. Le spectateur l’expérimente à la fois visuellement et physiquement.​

Elle apparaît dans le coin de l’œil, concentrant l’attention sur le processus continu de disparition. Ces éléments servent de rappel à la machine infernale qui continue de tourner.​